Onxeo annonce la réalisation définitive de l’acquisition de DNA Therapeutics

Onxeo acquiert AsiDNA, produit« First in class » intervenant sur les mécanismes de réparation de l’ADN tumoral, issu de la technologie siDNA 

Paris (France), Copenhague (Danemark) – Onxeo S.A. (Euronext Paris, Nasdaq Copenhague : ONXEO), société innovante spécialisée dans le développement de médicaments orphelins en oncologie, annonce aujourd’hui la réalisation définitive de l’acquisition de DNA Therapeutics, et à travers elle, de la technologie siDNA et d’un premier produit AsiDNA.  Celui-ci enraye le cycle de réparation de l’ADN des cellules tumorales, en agissant en amont des multiples voies de réparation de l’ADN, au niveau de la détection et de la signalisation des dommages.

L’acquisition de DNA Therapeutics démontre une nouvelle fois l’ambition d’ONXEO d’être un leader du développement de médicaments innovants dans les pathologies orphelines cancéreuses et positionne la société à la pointe de la recherche médicale, avec un fort potentiel de création de valeur pour ses actionnaires.Onxeo acquiert DNA Therapeutics pour un montant initial d’1,7 million d’euros, payé en actions, se traduisant par l’émission de 553.819 actions nouvelles Onxeo au prix de 3,01 euros, égal à la moyenne pondérée du cours de bourse ONXEO sur le marché Euronext Paris sur les trente séances précédant

le 29 février 2016. Une rémunération additionnelle d’un million d’euros sera versée en actions Onxeo ou en numéraire, à la discrétion d’Onxeo, lorsque le produit entrera en Phase II dans une des indications sélectionnées. Il est également prévu le versement de royalties sur ventes en cas de commercialisation du produit, pour une valeur pouvant atteindre 25 millions d’euros par indication.

Dans le cadre de cette opération et conformément à ce qui avait été annoncé, plusieurs actionnaires historiques de DNA Therapeutics ont accepté d’investir 1 million d’euros en numéraire en actions nouvelles chez Onxeo, sous la forme d’un placement privé réalisé auprès d’un cercle restreint d’investisseurs, montrant ainsi leur soutien à l’opération et leur conviction qu’Onxeo saura poursuivre le développement d’AsiDNA. L’augmentation de capital par voie de placement privé donnera lieu à l’émission de 364.958 actions au prix de 2,74 euros, égal à la moyenne pondérée du cours de bourse ONXEO sur le marché Euronext Paris sur les cinq séances précédant immédiatement la date d’émission diminuée d’une décote de 15 %.

A l’issue de ces opérations, le capital social d’Onxeo s’élèvera à 10.367.715 euros, divisé en 41.470.860 actions. Les actions nouvelles issues de l’opération d’acquisition de DNA Therapeutics et du placement privé feront l’objet d’une demande d’admission aux négociations sur le compartiment B d’Euronext Paris et sur le Nasdaq Copenhague, sur la même ligne de cotation que les actions existantes.

À propos de la nouvelle classe thérapeutique siDNA

La technologie siDNA développée par DNA Therapeutics et acquise par Onxeo, agit en amont des multiples voies de réparation de l’ADN, au niveau de la détection et de la signalisation des dommages, en enrayant le cycle de réparation de l’ADN (siDNA) des cellules tumorales sans que les tissus sains ne soient endommagés. Cette technologie, nommée siDNA et précédemment connue sous le nom de « Dbait », a été mise au point par le Dr. Marie Dutreix, directeur de la recherche au CNRS et Jian-Sheng Sun, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, et son développement a été en grande partie conduit dans les laboratoires du Professeur Dutreix à l’Institut Curie. La société DNA Therapeutics est un spin-out de l’Institut Curie et de trois autres institutions académiques françaises.

A propos d’AsiDNA

AsiDNA, premier produit « first-in-class » issu de la technologie siDNA (anciennement connu sous le nom de DT01), est un fragment d’ADN double brin qui agit comme un leurre : il envoie un faux signal de lésion qui attire les enzymes (protéines) de réparation et empêche ainsi la réparation des vraies lésions de l’ADN. Les cellules cancéreuses ayant perdu la capacité d’interrompre la division cellulaire, même en présence d’une lésion de l’ADN, elles continuent donc de se diviser avec un ADN endommagé, ce qui induit in fine la mort cellulaire. Les cellules saines, par opposition, ont conservé la capacité de suspendre leur division en attendant la disparition du produit dans l’organisme, puis de reprendre le cycle de réparation de l’ADN. Des essais précliniques menés sur différents types de tumeurs solides animales ont montré qu’AsiDNA augmentait l’efficacité de la radiothérapie1, de l’ablation par radiofréquence2 et de la chimiothérapie3, ainsi que l’innocuité du produit au cours de plusieurs traitements répétés confirmant que ce produit est un candidat prometteur en monothérapie et en combinaison. Un premier essai clinique en Phase I/IIa (DRIIM ; NCT01469455) mené chez des patients atteints de mélanomes métastatiques, a démontré la bonne tolérance et l’innocuité au niveau local, systémique et immunitaire de l’administration du produit par voie intra-tumorale et sous-cutanée, en combinaison à la radiothérapie.

Références :

1. Quanz et al., 2009, Berthault et al., 2011, Coquery et al., 2012, Biau et al., 2014

2. Devun et al., 2014

3. Devun et al. 2011, Herath et al., 2016

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